Kenya
Agriculture
De nouvelles approches pour offrir aux agricultrices kényanes un accès aux technologies agricoles
Haskè Conseil, en partenariat avec la Société Nationale de Gestion intégrée des Déchets (SONAGED), cherche à améliorer le système de collecte des déchets et développer une économie circulaire qui intègre l’ensemble des parties prenantes au circuit de collecte. À travers l’initiative TAARAL (Alliance Multi-Acteurs pour le Développement de l’Economie Circulaire du Plastique), le financement du FID vise à réunir les acteurs clés de la collecte et du traitement des déchets plastiques afin de générer des impacts environnementaux et socio-économiques positifs. Cela se traduira par une augmentation de l’emploi dans le secteur et une amélioration du processus de recyclage du plastique.
Projet déployé par :
Au Sénégal, la pollution plastique constitue un problème majeur. Chaque année, près de 200 000 tonnes de déchets plastiques sont générées, dont une grande part provient de Dakar. Une situation critique d’un point de vue environnemental qui altère les conditions sanitaires des populations environnantes. En Afrique subsaharienne, la production annuelle de déchets s’élève à 174 millions de tonnes, dont 90% sont gérées de manière inadéquate (Yao et al., 2018). Ce contexte s’explique en partie par le manque de tri des déchets, la faible fréquence des collectes, et l’absence de développement d’une économie circulaire du traitement du plastique. En effet, seul 10 à 15% des déchets plastiques sont recyclés chaque année dans le pays. De plus, la fragmentation des acteurs du secteur a des conséquences défavorables sur l’emploi. En effet, plus de 1 000 jeunes et femmes travaillent chaque jour de manière informelle à la collecte dans la décharge de Mbeubess à Dakar, où ils gagnent des revenus minimes de la vente des déchets, malgré des conditions de travail difficiles (Banque Mondiale, 2019).
Des mesures ont été prises par le Sénégal, dont la loi sur les plastiques adoptée en 2020, qui a eu un impact significatif sur les activités des acteurs de la chaîne de valeurs du plastique. En particulier, cette loi a conduit à l’arrêt de la production de produits en plastiques interdits, et à une augmentation des prix des emballages en matières alternatives. Toutefois, cette nouvelle réglementation menace près de 35 000 emplois de jeunes et de femmes, particulièrement investis dans la vente d’eau en sachet, et a également des répercussions sur les consommateurs, qui font face au coût élevé des emballages alternatifs qui s’est répercuté sur le prix de différents produits.
Le projet consiste à regrouper les principaux acteurs de la collecte et du traitement des déchets plastiques, et intégrer les acteurs informels dans un circuit de collecte formalisé avec des emplois plus durables créés tout au long de la chaîne. L’objectif est de séparer la collecte des déchets plastiques de la collecte des déchets ordinaires afin d’améliorer la chaîne de valeur du traitement du plastique.
L’initiative se concentre sur trois piliers principaux :
Le financement du FID permettra le développement et la mise en œuvre d’initiatives pilotes au Sénégal, qui mettront l’accent sur l'optimisation de la collecte des déchets plastiques par le biais d’une logistique claire, et d’équipes formalisées et dédiées.
L’initiative TAARAL a différents objectifs à long terme :
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