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Parley Liberia, avec des chercheurs de l’Université de Californie à Los Angeles, de l’University College de Londres et de l’Université de New York, cherche à évaluer et à mettre en place à grande échelle deux variantes d’une compensation financière dont l’objectif est de protéger les forêts communautaires les plus susceptibles d’être détruites. Avec le soutien du FID, ce projet évaluera les effets de ces incitations financières sur les conditions de conservation et de gouvernance. L’objectif principal est de trouver une manière de préserver les ressources environnementales tout en améliorant les revenus des ménages les plus pauvres et en garantissant que ces ressources financières ne sont pas accaparées par les responsables locaux.
Projet déployé par :
Le Libéria compte l’une des ressources naturelles les plus importantes d’Afrique de l’Ouest : les forêts humides guinéennes. Ces forêts, qui abritent des espèces en danger et sont essentielles aux revenus de plus de 80 % de la population rurale du Libéria (Forestry Development Authority, 2022), couvrent près de 68 % du territoire national (FAOStat, 2025). Pourtant, les forêts du pays disparaissent rapidement. Entre 2001 et 2023, le Libéria a perdu 2,36 millions d’hectares de couverture forestière, surtout dans les comtés de Bong et de Lofa (Global Forest Watch, 2024).
Cette dégradation environnementale menace la biodiversité, mais aussi les communautés qui dépendent de ces forêts. Cependant, le Libéria ne dispose pas de ressources institutionnelles et financières suffisantes pour faire face à cette menace. Environ 45 % du territoire dépend d’un régime de gestion forestière communautaire. La loi prévoit pour les communautés le droit de posséder et de gérer des terres forestières, mais l’application de cette législation et la gouvernance restent faibles. Les responsables des communautés locales contrôlent l’accès aux forêts, mais dans beaucoup de zones, il n’existe aucune carte formelle définissant les limites des communautés. La responsabilité est également faible. L’utilisation des terres n’est donc pas régulée, et les pratiques sont souvent destructrices.
Les paiements pour services environnementaux (PES) sont des mécanismes financiers basés sur des incitations mis en place dans les années 1990. Ceux qui bénéficient de services environnementaux paient ceux qui les préservent ou les améliorent. Le projet introduit et teste une nouvelle approche adaptée aux défis du Libéria, c’est-à-dire des forêts communautaires, des structures de gouvernance faibles et des capacités de suivi limitées. En compensant financièrement les communautés pour la conservation des zones forestières, ces programmes peuvent promouvoir une gestion durable des terres. Géré par Parley Liberia, en collaboration avec des chercheurs de l’Université de Californie à Los Angeles, de l’University College de Londres et de l’Université de New York, ce projet évaluera deux types de paiements pour services environnementaux dans des communautés des comtés de Lofa et Gbarpolu identifiées comme particulièrement vulnérables à la déforestation.
L’innovation repose sur deux composants clés. D’abord, le projet vise à créer un système d’apprentissage automatique capable d’analyser des images satellites et les tendances de défrichement des forêts afin d’identifier les communautés qui risquent le plus de subir de la déforestation. Ensuite, un mécanisme de responsabilisation sera intégré à l’un des contrats de paiement avec les communautés (PES+) pour garantir l’apport d’un soutien aux responsables et la prise en compte des commentaires des communautés.
Le financement du FID aidera à :
L’équipe de recherche mènera des enquêtes au début, au milieu et à la fin du projet auprès des responsables et des membres des communautés sur une période de trois ans. Le projet vise 190 communautés et une population d’environ 50 000 personnes dans deux zones rurales du Libéria.
À la fin de cette phase, le projet prévoit de générer des preuves sérieuses sur les différents modèles de PES et leurs effets sur la conservation des forêts, la gouvernance et les revenus au Libéria afin de les déployer à plus grande échelle. Les principaux résultats attendus sont :
L'équipe porteuse du projet et de recherche inclut les membres suivants : Gregory Kitt, Executive Director, Parley Liberia, Prince Williams, Research & M&E Officer, Parley Liberia, Alexandra Hartman, Professeur à Political Science, UCL, Darin Christensen, Professeur Associé en politiques publiques, UCLA, Cirus Samii, Professeur, Oxford University, Avi Ahuja, Doctorant au département de science politique à NYU.
Photo de Frank Eiffert sur Unsplash
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