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Alors que les forêts sont très largement exploitées par les Ougandais pour le bois de chauffage et le charbon de bois de cuisson, une étude pilote porté par l’Université chrétienne d’Ouganda (UCU) a conclu que l’utilisation du bambou pouvait avantageusement remplacer ces combustibles et ainsi contribuer à la reforestation du pays. En finançant la seconde phase du projet, le FID permet de confirmer l’adéquation du charbon de bois vert de bambou aux pratiques de cuisson et sa capacité à atténuer les effets du changement climatique en préservant les arbres.
Projet déployé par :
En Afrique de l’Est, environ 95 % de la population utilise le bois de feu et le charbon comme principales sources d’énergie pour la cuisson, aussi bien dans les foyers que dans les institutions telles que les établissements scolaires, les hôtels et les restaurants. Cette dépendance a entraîné une diminution significative du couvert forestier, passé de 24 % dans les années 1990 à 7 % en 2020. Avec l’un des taux de croissance démographique les plus élevés au monde, la déforestation devrait encore s’accélérer, provoquant des conséquences environnementales majeures.
Les prix du bois et du charbon sont également en hausse, rendant les populations les plus modestes plus vulnérables sur le plan énergétique. L’utilisation de bois de feu noir et fumant dégrade en outre la qualité de l’air dans les cuisines, entraînant des problèmes de santé pour les travailleurs et travailleuses.
Pour participer à la restauration des forêts et assurer la conservation de son patrimoine naturel, l’UCU, par le biais de son Centre de Développement Durable, promeut l’utilisation du charbon de bois vert provenant de plantations de bambous pour remplacer le bois de chauffage et le charbon de bois comme combustibles.
Une phase pilote consistant à brûler du charbon de bambou dans le même poêle de cuisson que des briquettes à base d’argile a montré des résultats probants. Les briquettes agissent comme un « condensateur » en absorbant une partie de l’énergie libérée par le charbon de bois vert, tout en libérant lentement leur propre énergie à partir de la poudre de charbon de bois de bambou incorporée dans la briquette.
Deux résultats principaux en ressortent : la combustion lente est réalisable, correspondant ainsi aux habitudes culinaires des Ougandais, et les dépenses en énergie de cuisson diminuent par rapport à la seule utilisation de charbon de bois noir non durable.
À la fin de cette première phase préparatoire, plusieurs observations et enseignements importants ont été tirés, mettant en évidence le potentiel du bambou YAZINI comme alternative durable au bois de feu et au charbon noirs. Notamment :
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