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A l’occasion du colloque organisé dans le cadre de la Chaire « Pauvreté et Politiques publiques » d’Esther Duflo, Prix Nobel d’économie 2019, les 22 et 23 juin au Collège de France, Juliette Seban directrice exécutive du Fonds d’Innovation pour le Développement est intervenue sur le rôle des fonds d’innovation sociale avec Sasha Gallant de Development Innovation Ventures (USAID) et des équipes porteuses de projets financées par ces fonds.
« Les fonds d’innovation fonctionnent : ils ont un rendement social élevé, et les besoins vont bien au-delà des financements que nous pouvons proposer aujourd’hui », explique Juliette Seban, directrice exécutive du Fonds d’Innovation pour le Développement (FID) à l’occasion de la session dédiée aux fonds d’innovation lors de la matinée « Placing evidence and innovation at the heart of development policy » le 23 juin dernier.
Ouverte par Esther Duflo, économiste et Présidente du Fonds d’Innovation pour le Développement, la session dédiée aux fonds d’innovation a débuté par une présentation de la méthodologie et du fonctionnement opérationnel du Fonds d’Innovation pour le Développement créé en 2021 en France et de son homologue américain Development Innovation Ventures (USAID) fondé en 2010.
Des fonds avec l’ambition commune d’ouvrir un accès à l’expérimentation à des structures du monde entier, comme le précise Juliette Seban, directrice exécutive du FID : « Nous ne savons pas ce qui fonctionne. Ce n’est pas nous qui décidons de ce qui doit être fait pour améliorer la vie des plus vulnérables. Ce qui nous importe, c’est la contribution potentielle de ces projets à la lutte contre les inégalités et la pauvreté. » « Nous pensons que l’expérimentation peut appuyer un processus d’amélioration continue. Cela peut être un outil puissant pour éclairer les politiques et promouvoir l’innovation et le développement. » explique Sasha Gallant, responsable de Development Innovation Ventures de USAID.
Chaque année, les deux fonds, très sélectifs, reçoivent environ 1 000 propositions, provenant de tous types d’organisations et du monde entier : « Nous ne nous attendons pas à ce que tous les investissements soient des succès, mais à ce qu'un nombre suffisant d'entre eux aient un impact suffisamment important pour dépasser le coût de l'ensemble du portefeuille », précise Sasha Gallant.
L’intervention a été suivie par un panel constitué de porteurs et porteuses de projets avec Naomi Kirungu responsable des partenariats à African Management Institute (AMI) représentant le projet AMI et Alison Naftalin, cheffe exécutive de Lively Minds ainsi que Dr. Kwabena Tandoh, directeur général adjoint des Services de l’Education du Ghana (GES) tous deux partenaires dans le cadre du programme Lively Minds. Les représentants des différentes organisations ont présenté les programmes AMI et Lively Minds, le premier développé au Sénégal pour soutenir la croissance des petites et moyennes entreprises et le deuxième mis en œuvre au Ghana afin de préparer les enfants d’âge préscolaire pour qu’ils aient plus de chances de réussir à l’école.
Les discussions se sont poursuivies sur le recours à l’évaluation d’impact par les deux organisations. Dans le cas du programme Lively Minds, qui a l’objectif final de mettre à l’échelle le projet dans 62 district dans le cadre d’une mise en œuvre par le gouvernement ghanéen, la conduite d’une évaluation est cruciale pour le déploiement du projet : « Si vous voulez passer à l’échelle un programme, il est absolument essentiel de collecter des données probantes. Je pense que sans ces données, nous ne pourrions pas obtenir l’appui du gouvernement. Nous ne pourrions pas non plus obtenir l’appui des bailleurs de fonds », témoigne Alison Naftalin.
Dr. Kwabena Tandoh précise que l’objectif du gouvernement ghanéen est d’atteindre environ 4 000 écoles : « Nous voyons que cette expansion peut devenir un modèle pour les pays voisins qui ont également besoin de ce soutien ».
L’équipe du projet AMI conduit, elle, une évaluation d’impact au Kenya pour comprendre l’effet de leur programme de formation sur le développement des petites et moyennes entreprises et « trouver ce qui produira le plus grand impact pour le développement des entreprises, déterminer un prix modulable et définir un prix ».
Cette session dédiée au FID s’inscrit dans le cadre d’une matinée consacrée à l’utilisation des données probantes dans les politiques de développement :
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